Burkina Faso: L’institut Pierre Delbet propose la solution du magnésium

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L’Institut Pierre Delbet (IPB), spécialisé dans la prévention des maladies majeures, a lancé officiellement ses activités au Burkina Faso ce vendredi 26 février 2016 à Ouagadougou. La présentation de l’Institut s’est déroulée en présence du président international, Yvan Erbs, du monde scientifique et des responsables sanitaires burkinabè. En marge du cérémonial de lancement, un symposium sur la cellulogie a été animé par M. Erbs et deux enseignants chercheurs de la Côte d’Ivoire. L’institut Pierre Delbet crée en 2012, en France, a pour mission d’approfondir les recherches du feu Pr Pierre Delbet (un des précurseurs de la prévention dans le domaine du cancer, Ndlr) sur l’activité biochimique cellulaire optimale (ABCO) et ses conséquences sur la prévention des maladies.

La prévention est le crédo de cet institut qui officie maintenant au Burkina Faso depuis ce vendredi. Et pour assurer cette prévention contre les pathologies majeures que sont le cancer, l’hypertension artérielle, le diabète, etc., les tenants de cette science, la cellulogie, proposent un régime alimentaire à base de magnésium.

« Si vous n’avez pas assez de magnésium pour faire fonctionner vos cellules, à partir de ce moment-là, vous allez être beaucoup plus fragile aux maladies, à celles métaboliques et à celles liées au déficit du système immunitaire. En ayant la capacité de pouvoir augmenter le magnésium à l’intérieur de vos cellules, vous allez pouvoir assurer une prévention efficace contre ses maladies », a expliqué Yvan Erbs, le président international de l’IPB.

A l’en croire, le magnésium peut se retrouver dans toutes les noix, les amandes et également dans les feuilles vertes. « Plus une feuille est verte par exemple celle d’un épinard, plus vous allez avoir de magnésium », confie-t-il. Cependant, il recommande aux uns et aux autres d’éviter les produits raffinés car avec le traitement, ils sont vidés de leur magnésium et c’est qui fait qu’on se retrouve avec « des assiettes creuses ».

« Il est important donc de privilégier les légumes crus, les fruits crus, les soupes. Aussi pour faire face à ce déficit en magnésium, il faut augmenter avec des compléments alimentaires notamment avec l’ABCO, les réserves en micronutriment importants notamment le magnésium », a-t-il dit.

Pour le Pr Elie Kabré, représentant du comité scientifique du Burkina Faso, les outils proposés par cet institut permettront à n’en point douté à l’amélioration de la santé des populations. « Nous avons quelques projets qui vont être lancés à grande échelle pour voir l’effet de certains implémentations sur la santé des populations. En Côte d’Ivoire, cette expérience a été déjà menée notamment en collaboration avec l’Université Félix Félix Houphouët-Boigny , où des essais sont en cours pour montrer en effet que dans certains villages, il est tout à fait possible de maîtriser l’état de santé de la population en apportant à des quantités nécessaires, certains micronutriments notamment le magnésium » a indiqué le Pr Kabré à l’issue du symposium.

Selon le Dr Stéphane Kossi, responsable de la partie recherche de l’organisme au Burkina Faso, plusieurs actions seront menées sur le terrain afin que les populations puissent intégrer le magnésium dans leur habitude alimentaire soit par l’alimentation ou par complément.

Conférence sur le rôle du magnésium, l’importance du magnésium dans l’alimentation, sensibilisation des populations pour une nouvelle éducation nutritionnelle sont les activités prévues. Outre cela, l’Institut, à travers ses recherches, proposera des solutions aux populations afin qu’elles puissent avoir des apports externes en magnésium.

Après le cérémonial de lancement et le symposium sur la cellulogie, le siège social de l’institut au Burkina Faso sis à Ouagadougou a été inauguré par les Professeurs Ivan Erbs et Elie Kabré.

Dimitri Kaboré

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